Guiguiiiiiiiiiiii

GUILLAUME c’est…

25 mercis dans la journée parce que je lui ai prêté une feuille et un feutre.

Une quantité de mayonnaise dans son sandwich bien supérieure à la quantité de pain et de jambon.

Le choix d’un improbable slip vert à 1€ alors que je lui ai proposé de lui offrir un joli vêtement. Non, Guigui, ce n’était pas ce que j’entendais par « joli vêtement ».

Pisser en pleine nuit sur mon fils parce qu’il a bu trop de bières aux Eurockéennes et qu’il a confondu la porte des toilettes et celle de la chambre.

La capacité de manger tous les biscuits apéro avant même qu’on ait trinqué.

2 doigts qui tambourinent sans cesse sur tous les supports qu’il trouve. Arrête Guigui !

La tête en dehors de la vitre de la voiture pour aider le vent à créer des déformations hideuses sur son visage.

L’incapacité à mémoriser la couleur de son drap de bain et s’essuyer dans celui des autres. Guiguiiiiiiiiiiii…

Un corps tellement grand que sa tête touche le plafond de ma Fiat 500… c’est le seul moment où il a l’air bien coiffé.

Prendre 24 000 photos en rafale et saturer la mémoire de mon téléphone. Guigui, tu m’énerves !

M’emprunter un collant de danse et un slip en dentelle rouge pour aller faire du monocycle.

Finir toutes les tranches de foie gras et aller les vomir ensuite.

Vomir aussi parce qu’on lui a fait croire que les nems étaient aux crevettes. On t’a bien eu, hein, Guigui…

Faire chemin arrière au bout d’une rando épuisante juste pour aider son papa à porter son sac.

Débarrasser la table avant que les autres n’aient réalisé que le repas est fini et qu’il faut se bouger.

Demander sans arrêt : « Je peux t’aider à faire quelque chose ? »

Guillaume, c’est tout ça, des attachements, des agacements et ce tout me manque.

Laurence