Bon, me voilà au déco le premier jour des vacances. J’étale la voile en l’inspectant et surtout en l’admirant : c’est vrai que c’est une belle machine, je me prends déjà à rêver ! De plus, la qualité du travail de couture se remarque, le profil est net, parfait. Je remarque aussi la quantité incroyable de renforts dans les caissons, les fixations des suspentes sur la toile, des suspentes de freins sur le bord de fuite… de l’artisanat d’art, ainsi que le disait un article de « Vol Libre ». Je la gonfle pour une dernière inspection avant décollage ; je suis aussi surpris par le nombre de suspentes de chaque côté : 9, presque 2 fois moins que sous ma Sygma. Je la lève, la fais monter au dessus-de moi… et manque de me faire dépasser (pourtant je le savais pour l’avoir lu). Je la rattrape et décolle. Après quelques virages devant le déco, je passe derrière sans réserve d’altitude, confiant dans ses performances (je n’aurais jamais osé, avant), et ça passe tranquille. Tout de suite je me sens assez à l’aise, pas vraiment de stress, la voile glisse dans l’air. Je la sens cependant nerveuse, mais ne serait-ce pas plutôt moi ?