Je retourne donc à la dent d’Arclusaz où je me fais pas mal chahuter sur les pentes ouest. Je vise au loin le Roc des Bœufs que je reconnais aisément, mais entre les deux je ne sais pas trop où aller. Alors je longe le relief, essaie sans succès de passer un premier col (comme je le disais plus haut, je n’ai pas pris suffisamment d’altitude dans le thermique précédent). Je rebrousse chemin, refais un « petit » plein et décide de traverser sur un sommet qui ne me dit rien. Je reconnais quand même un déco parapente où nous avions fait une randonnée automnale l’année précédente (à la maison, grâce à ses repères, je verrai qu’il s’agit de la dent de Pleuven et du Trélod, au-dessus de Jarsy). Je me glisse le long de ses pentes mais là, je ne trouve rien. Alors je glisse inexorablement vers le fond de la vallée. Je reconnais maintenant l’atterro où je me suis aussi vaché l’année précédente.