UKRAINE

Dites « STOP à la guerre »


Depuis un an, une guerre fait rage à quelques centaine de kilomètres de chez nous, et ça n’a l’air d’inquiéter personne dans les chaumières (sauf peut-être devant les écrans télévisés de nos chers merdias, devant les images insoutenables des atrocités - toujours commises par les Russes - jamais par les bataillons nazis), diffusées pour créer de l’émotionnel, dans le but de détourner les esprits des véritables questions. Pour preuve : personne n’en parle jamais, comme si cela n’intéressait que quelques pro-Poutine,  quelques égarés d’extrême-droite… Avez-vous déjà essayé d’aborder le sujet dans une soirée avec vos amis ? Les yeux s’écarquillent et on vous regarde avec suspicion. Bref, il vaut mieux changer de sujet, comme pour le covid d’ailleurs. Pourtant cette guerre devrait nous faire réagir ; nous commençons à en payer le prix indirectement (énergie, inflation, chômage à venir… ) et ce n’est pas fini. Pendant ce temps, des gens meurent tout près de chez nous : des dizaines, voire des centaines de milliers de morts, surtout du côté Ukrainiens, quoi qu’en disent les merdias, sans parler d’un pays détruit, de millions de déplacés. Don’t worry, les multinationales sont déjà prêtes à investir (et à gagner gros dans la reconstruction), Bill Gates a déjà racheté d’immenses surfaces agricoles… Et je ne parle pas des profits réalisés par l’industrie des armes.

 

Alors commençons avec un peu d’histoire géopolitique. Qui a commencé la guerre ? Poutine, bien sûr me direz-vous, le 24 février 2022. Ah bon ! Rappelons quelques éléments. Cette guerre n’a pas commencé en 2022, mais huit ans plus tôt, quand le régime de Kiev a commencé à bombarder le Donbass (14 000 victimes en huit ans et principalement des civils) et n’a cessé depuis, avec le soutien des Américains et de l’Europe et sans un mot dans nos merdias. En fait, elle a même commencé plus tôt, après la dislocation de l’URSS. En 1991, les USA avaient assuré à la Russie qu’ils n’étendraient par les pays de l’Otan. Depuis cette époque, 14 nouveaux pays ont rejoint cette alliance, permettant aux USA d’installer des bases militaires (et des bombes nucléaires) à quelques encablures de Moscou. Imaginez que la Russie ait eu l’envie d’installer des bases au Mexique, à Cuba… Que croyez-vous qu’il se serait passé ?

 

Cette guerre a été planifiée par les USA, pour maintenir leur contrôle sur le monde : en 1997,  Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale sous Carter, a publié un livre (the Grand Chessboard), dans lequel il explique comment les Etats-Unis devraient s’y prendre pour assurer leur prédominance mondiale : affaiblir la Russie, voire la détruire, diviser les vassaux, principalement l’Allemagne et la France, et faire en sorte que l’Europe ne s’allie pas avec la Russie, malgré plusieurs propositions de Vladimir Poutine. Il était même assez précis puisqu’il déclarait que cela devrait se passer en Ukraine, dans les années 2005. Cela a effectivement commencé après une première révolution avortée en 2004, fomentée par les USA. Puis une seconde en 2014 (la revanche) qui a mis en place un président (Porochenko) aussi corrompu que les autres et à la botte des Américains. L’Europe a parlé d’une même voix pour saluer une « révolution démocratique », alors que des bataillons nazis commettaient nombre d’exactions (quels merdias ont parlé du massacre d’Odessa où une cinquantaines de personnes ont été brûlées vives dans la maison des syndicats ?). Porochenko a déclaré un jour, dans une émission télévisée, que les enfants du Donbass pourriraient dans les caves, n’iraient plus à l’école, que leurs familles ne seraient plus payées, n’auraient plus d’aide…. Dans le même temps, il a interdit la langue russe et a entrepris un nettoyage ethnique par les bombes. Pourtant les accords de Minsk (2 de suite car les 1ers n’avaient pas été respectés), signés par toutes les parties et pour lesquels l’Allemagne et la France s’étaient portés garants, n’ont jamais été appliqués : ils garantissaient la neutralité du pays, l’autonomie de l’est de l’Ukraine, le maintien de la langue russe (dans une partie du pays où les populations sont majoritairement russophones). Volodymyr Zelensky, pur produit des élites mondialistes (comme Macron, Trudeau et d’autres) élu en 2019, grâce à sa grande expérience politique née d’une célèbre série TV,  a continué le boulot. En janvier 2022, les USA avaient « prédit » une invasion de l’Ukraine par Poutine ; ils en connaissaient même la date. Le 15 février, Kiev a lancé une grande opération militaire sur le Donbass et cela a poussé Poutine à réagir. Tout cela était parfaitement planifié.

 

Rapidement après le début de la guerre (début mars), Zelensky a accepté de négocier avec Poutine. Les Etats-Unis sont tout de suite intervenus pour l’en empêcher (cela a été confirmé récemment par les Israéliens et le président turc). Depuis, on assiste à une surenchère de moyens, de déclarations tout aussi guerrières les une que les autres. Les Européens, non cobelligérants, fournissent pourtant des armes dans une surenchère qui n’a plus de limites. Après les armes de tous types, les chars, les missiles, bientôt des avions de chasse et même des missiles longue-portée et des armes nucléaires demandés par Zelensky. Imaginez ce qui se passerait si par erreur ou acte délibéré de provocation, un missile s’abattait sur une ville européenne. Où s’arrêtera-t-on ? Ne pourrait-on pas investir les milliards dépensés dans une guerre qui n’aurait jamais dû exister, dans nos retraites, la santé, l’école… ?

 

Nos merdias, par leurs reportages et leurs émissions toujours orientés de la même manière et jamais vérifiés, purs produits de la propagande onusienne (massacre de Boutcha, maternité de Marioupol, évacuation de l’usine Azovstal, gazoducs nordstream…), ont fabriqué le consentement des peuples européens (lire Noam Chomsky). Ils entretiennent et prolongent la guerre et des milliers de morts seront encore à venir si cette guerre ne s’arrête pas. Le silence des peuples aussi entretient cette guerre (qui d’une manière ou d’une autre nous rattrapera) et nous rend complices de cette absurdité. Continuerons-nous de l’être ou dirons-nous « STOP à la guerre » ?

 

Ne vous contentez-pas de la propagande d’état diffusée sur nos chaînes. Cherchez de l’information indépendante , entre autre sur France Soir, Stratpol (Xavier Moreau), Investig’action (Michel Collon)… et vérifiez que ce que j’affirme n’est pas que pure spéculation ni propagande complotiste.