VOL DU SOIR
Il est 17h30, je sors de l’école. Un coup d’œil en l’air, grand beau, une idée me traverse l’esprit… D’autant plus que de la cour, pendant la récréation, j’ai vu passer plusieurs ailes au-dessus du Veyrier, petites taches minuscules dans l’azur, sous les cumulus qui matérialisent le haut des ascendances thermiques. J’avais la tête un peu ailleurs, cet après-midi, j’avoue.
Il est 17h30, je sors de l’école. Un coup d’œil en l’air, grand beau, une idée me traverse l’esprit… D’autant plus que de la cour, pendant la récréation, j’ai vu passer plusieurs ailes au-dessus du Veyrier, petites taches minuscules dans l’azur, sous les cumulus qui matérialisent le haut des ascendances thermiques. J’avais la tête un peu ailleurs, cet après-midi, j’avoue.
A 18h00, je suis à la maison, Isa ne tarde pas non plus. Guillaume est partant pour une ballade en l’air, d’autant que c’est son tour de profiter d’un vol qui dure (la dernière fois, c’était Camille car lui avait fait le premier, quand les thermiques ne sont pas encore au rendez-vous).
A 18h00, je suis à la maison, Isa ne tarde pas non plus. Guillaume est partant pour une ballade en l’air, d’autant que c’est son tour de profiter d’un vol qui dure (la dernière fois, c’était Camille car lui avait fait le premier, quand les thermiques ne sont pas encore au rendez-vous).
Le temps de boire un thé et nous voilà partis pour le Semnoz qui n’est qu’à 20 minutes de la maison. 3 ailes sont en l’air et semblent nous dire de les rejoindre. Le temps de préparer le bi et de m’assurer que tout est bien remonté (j’avais tout enlevé pour le stage « jeter de secours »), il est un peu plus de 19h00. Le vent est de travers au décollage car ça rentre un peu en nord, mais c’est de face au passage des thermiques qui sont encore assez forts, ça devrait « faire »… et ça fait.
Le temps de boire un thé et nous voilà partis pour le Semnoz qui n’est qu’à 20 minutes de la maison. 3 ailes sont en l’air et semblent nous dire de les rejoindre. Le temps de préparer le bi et de m’assurer que tout est bien remonté (j’avais tout enlevé pour le stage « jeter de secours »), il est un peu plus de 19h00. Le vent est de travers au décollage car ça rentre un peu en nord, mais c’est de face au passage des thermiques qui sont encore assez forts, ça devrait « faire »… et ça fait.
Je n’ai même pas à rappeler la manœuvre à Guillaume, il connaît. Et ça monte tout de suite, tranquillement. On s’éloigne un moment vers le sud puis on revient faire un coucou à Isa que l’on voit redescendre chercher la voiture. On repart et ça continue de monter. Guillaume ne dit rien, absorbé par l’étude attentive du paysage. De temps en temps, je m’assure qu’il est à l’aise, il me répond calmement, tout va bien.
Je n’ai même pas à rappeler la manœuvre à Guillaume, il connaît. Et ça monte tout de suite, tranquillement. On s’éloigne un moment vers le sud puis on revient faire un coucou à Isa que l’on voit redescendre chercher la voiture. On repart et ça continue de monter. Guillaume ne dit rien, absorbé par l’étude attentive du paysage. De temps en temps, je m’assure qu’il est à l’aise, il me répond calmement, tout va bien.
C’est tout doux, régulier, comme une glissade… les vols du soir sont toujours ainsi, plein de douceur et de quiétude. On se laisse aller, on cherche l’atterro du regard, puis notre village, la nationale, le déco des aéromodélistes d’où je suis parti la dernière fois… On ne dit pas grand-chose, car dans ces moments là, les mots sont inutiles. Cette harmonie se partage en silence, comme pour mieux s’en imprégner. Un planeur vient nous saluer, il passe très près de nous, on voit nettement les mains des deux passagers qui s’agitent, on leur répond. On le revoit passer quelques minutes plus tard, mais sous nos pieds cette fois.
C’est tout doux, régulier, comme une glissade… les vols du soir sont toujours ainsi, plein de douceur et de quiétude. On se laisse aller, on cherche l’atterro du regard, puis notre village, la nationale, le déco des aéromodélistes d’où je suis parti la dernière fois… On ne dit pas grand-chose, car dans ces moments là, les mots sont inutiles. Cette harmonie se partage en silence, comme pour mieux s’en imprégner. Un planeur vient nous saluer, il passe très près de nous, on voit nettement les mains des deux passagers qui s’agitent, on leur répond. On le revoit passer quelques minutes plus tard, mais sous nos pieds cette fois.
On sent un peu le frais car on n’est pas très loin de la base des nuages. On revient vers le décollage, je demande à Guillaume si on rentre ou si on repart d’où on vient… On repart ! Profitons-en car ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un si beau temps. Après un ultime passage au dessus du déco, je décide quand même de tirer vers l’atterro. On est encore très haut alors je m’amuse à enchaîner des 360 un peu serrés , des wings (balanciers successifs à gauche puis à droite), histoire de voir si Guillaume s’en émeut. Au contraire, ça l’amuse… Tu seras pilote, mon fils !
On sent un peu le frais car on n’est pas très loin de la base des nuages. On revient vers le décollage, je demande à Guillaume si on rentre ou si on repart d’où on vient… On repart ! Profitons-en car ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un si beau temps. Après un ultime passage au dessus du déco, je décide quand même de tirer vers l’atterro. On est encore très haut alors je m’amuse à enchaîner des 360 un peu serrés , des wings (balanciers successifs à gauche puis à droite), histoire de voir si Guillaume s’en émeut. Au contraire, ça l’amuse… Tu seras pilote, mon fils !
On aperçoit Isa tout en bas, on devine qu’elle nous regarde. Les manches à air indiquent que le vent est tombé, on se pose tout en douceur. Pliage de la voile, retour à la maison, le soleil est encore assez haut pour dîner dehors, profitons-en jusqu’au bout… ça ressemble déjà un peu aux vacances.
On aperçoit Isa tout en bas, on devine qu’elle nous regarde. Les manches à air indiquent que le vent est tombé, on se pose tout en douceur. Pliage de la voile, retour à la maison, le soleil est encore assez haut pour dîner dehors, profitons-en jusqu’au bout… ça ressemble déjà un peu aux vacances.