Habitués à partager l’espace aérien avec nous dès leurs premiers vols, les jeunes aigles, qui se reconnaissent aux taches blanches sur les ailes, s’ils ne manifestent aucun signe de nervosité ni d’agressivité (tout du moins dans le secteur juste au dessus du lac d’Annecy, où l’on peut voir par beau temps jusqu’à plus de cent ailes en l’air), nous ignorent la plupart du temps et s’éloignent toujours très rapidement. Plus en profondeur dans le massif, ils sont beaucoup plus farouches car beaucoup moins en contact avec les parapentes. J’y ai eu plusieurs fois la démonstration de vols en festons (brusques piqués ailes repliées, suivis de remontées tout aussi verticales), témoignage de la défense de leur territoire.