Je décide d’assurer et continue d’enrouler le thermique, mais je le perds, y retourne, puis le reperds… Bon, tant pis j’y vais quand même. Pendant ce temps, Marik, malgré les recommandations de Pierre, vient de s’engager dans le verrou d’Entremont, passage où il ne fait pas bon aller traîner. Pierre la perd un peu plus tard à la radio et malheureusement, on ne la verra pas remonter. On la retrouvera une heure plus tard, après qu’elle se sera vachée en catastrophe, un peu paniquée… Plus de peur que de mal, pas de bobo ! C'est le métier qui rentre ! Le cross en parapente, c'est magique, mais c'est pas forcément de tout repos. On se retrouve forcément un jour ou l'autre dans une situation délicate où il faut faire des choix, prendre des décisions... des petits moments de stress avec le cœur qui bat la chamade. Du coup, il faut se préparer à un certain nombre d'éventualités (se vacher sur un plateau avec plusieurs heures de marche à la clé, dans le lit d'une rivière, finir aux arbres...). Pendant ce temps, j’ai perdu beaucoup d’altitude et je n’arrive pas à raccrocher sur le Lachat. Je reviens en arrière pour me refaire, mais je suis trop bas ; je pars donc sur le Grand-Bornand et malgré une bonne bagarre, je me fais « enterrer »
(8). Ce sera pour une autre fois. Demain*, tiens !